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Auto-enquêtes participatives

1-PRESENTATION ET RAISON D'ETRE

(partie rédigée sous forme d'une note à faire lire à la personne auto-enquêtée)

Pourquoi cette enquête ?

Cette enquête s’inscrit dans un processus de concertation avec tous les habitants et acteurs de notre commune, dont l’objectif est de construire, ensemble, une vision partagée de ce qu’est le bien-être dans notre lieu de vie (commune, quartier, …) et de progresser vers le bien-être de tous, sans exclusion, dans un esprit de coresponsabilité et de solidarité.

Le point de départ de ce processus a été la création d’un groupe de coordination composé de différents acteurs représentatifs de la société locale (…). C’est ce groupe qui est le porteur de l’ensemble du processus.

La deuxième étape a consisté à demander à des petits groupes homogènes de 7 à 12 habitants (voir en annexe la liste de ces groupes) ce qu’est pour eux le bien-être, le mal-être et ce qu’ils font ou peuvent faire pour être bien et à construire à partir de leurs réponses des « chemins de progrès vers le bien-être » depuis des situations très mauvaises et mauvaises qui sont assimilables au mal-être, jusqu’à bonnes et idéales qui correspondent au bien-être. Un chemin de progrès a été ainsi construit pour chaque aspect du bien-être dans la vie de tous les jours, ce qu’on appelle les « composantes du bien-être ». Certaines sont d’ordre matériel comme la santé, l’éducation, le logement, l’emploi, le cadre de vie, etc. et d’autre d’ordre immatériel, comme les relations sociales, les équilibres personnels, ceux de la société, les sentiments, la participation, …). Tous les chemins de progrès (appelés indicateurs de progrès dans le bien-être) ont été construits uniquement à partir des paroles des citoyens puis rediscutés avec eux, en groupes dit « arc-en-ciel » pour les ajuster et les valider, de façon à ce qu’ils traduisent une vision partagée par tous de ce que peut-être le bien-être/.

La troisième étape consiste maintenant à s’appuyer sur ces chemins de progrès pour prendre la mesure de la situation de la commune en termes de mal-être ou bien-être C’est la raison d’être de cette enquête consistant à demander à chaque personne enquêtée de se situer sur ce chemin de progrès pour chaque composante du bien-être.

Comment aborder l’enquête ?

Si vous n’avez pas participé aux groupes homogènes et arc-en-ciel vous pouvez ne pas être pas d’accord sur certaines définitions et trouver qu’il manque certains aspects dans les différents chemins de progrès. C’est pourquoi la particularité de l’enquête est que la personne enquêtée peut faire elle-même des propositions pour compléter la structure de l’enquête de façon à mieux prendre en compte sa propre situation.

Pour ceci il est important que vous compreniez bien la structure logique des chemins de progrès et la nature de chacune des situations, dites « très mauvaise », « mauvaise », « moyenne », « bonne » ou « idéale ».

Les situations très mauvaises ou mauvaises sont celles où on n’a pas ce qu’il faut pour éviter d’être dans le mal-être. En d’autres termes, il y a quelque chose qui fait que ce qu’on a à sa disposition nous génère plus de mal-être ou de malaise qu’autre chose. Par exemple si on parle de logement, c’est la situation où le fait de ne pas voir de logement ou d’avoir un logement trop indécent conduit à une série de problèmes dont on a du mal à se sortir.

A l’opposé les situations moyennes, bonnes ou idéales sont celles où on a ce qu’il faut pour ne pas être dans le mal-être, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’on a ce qu’il faut pour être bien. Par exemple si on parle de travail, pour une personne qui a besoin de travailler, avoir un emploi lui permet d’éviter d’être dans le mal-être, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’elle a ce qu’il faut pour être bien, par exemple si elle s’entend mal avec ses collègues, est objet de brimades, etc. C’est pourquoi on distingue les situations moyennes, bonnes ou idéales, la situation moyenne étant celle où on n’a pas ce qu’il faut pour être bien, la bonne celle où on l’a mais sans être assuré de l’avoir dans la durée et la situation idéale où on l’a en étant assuré de l’avoir dans la durée.

Comment donc se situer dans ces différentes situations. Pour le comprendre nous allons faire l’exercice avec vous pour une composante quelconque du bien-être qu’on appellera X (ce peut être la santé, le logement, l’éducation, la famille, etc.) et cet exercice devra être fait sur chacune de ces composantes.

Pour chaque composante X du bien-être iIl y a deux manières de faire l’exercice : une est de faire une première évaluation globale de sa situation par rapport à cette composante et de la préciser ensuite avec un certain nombre de propositions, l’autre est de partir des propositions pour évaluer ensuite la situation. Voyons ces deux manières de faire.

Première façon: partir de l’évaluation globale

On fait tout d’abord la distinction entre, d’un coté les situations mauvaise ou très mauvaise et, de l’autre, les situations moyenne, bonne ou idéale, ce qui permet de se situer d’une manière générale et de mieux s’orienter dans la suite des questions. C’est pourquoi pour chaque composante X du bien-être, vous êtes invité à répondre d’abord à une première question vous permettant de vous situer dans un de ces deux cas de figures. Cela ne veut pas dire que vous y êtes définitivement inscrit(e), vous pouvez revenir sur cette réponse après avoir répondu aux autres questions, mais cela donne une orientation au départ.

Premier cas de figure : vous êtes orienté vers les situations très mauvaises ou mauvaises

Supposons que pour la composante X la réponse à la première question vous oriente dans le premier cas de figure : situation très mauvaise ou mauvaise. Ces deux situations se distinguent par le fait que la première est celle on est dans l’impossibilité de revenir à une situation normale (i.e. sortir du mal-être ou du malaise) tandis que dans la deuxième il manque simplement quelque(s) chose(s) pour y parvenir. Pour être sûr de la réponse et aussi pour pouvoir bien comprendre les raisons de votre situation, il faut pouvoir préciser pourquoi vous êtes dans l’impossibilité de revenir à une situation normale (situation très mauvaise) ou ce qui vous manque pour y revenir (situation mauvaise). C’est pourquoi un certain nombre de raisons possibles qui empêchent de revenir à une situation normale vous sont proposées (encore une fois toutes ces raisons viennent des paroles des citoyens). Si vous estimez que vous êtes dans une situation d’impossibilité de revenir à une situation normale (donc vous êtes en situation très mauvaise) vous pouvez cocher les raisons qui vous correspondent ou en rajouter d’autres si vous ne les trouvez pas dans cette liste. De même si vous estimez qu’il vous manque simplement quelque(s) chose(s) pour revenir à une situation normale (donc vous êtes en situation mauvaise), vous pouvez cocher dans la liste qui vous est proposée ces choses manquantes ou en rajouter d’autres.

Remarque : Si vous ne savez pas très bien dans quelle situation vous êtes vous pouvez aussi opérer à l’inverse : cocher les cases qui vous correspondent et ainsi mieux comprendre dans quelle situation vous êtes : si vous avez coché au moins une des raisons qui empêchent de revenir à une situation normale, vous êtes en situation très mauvaise. Si vous n’en avez coché aucune ou trouvé aucune autre vous êtes en situation mauvaise .

Deuxième cas de figure : vous êtes orienté vers les situations moyenne, bonne ou idéale

Supposons maintenant que la réponse à la première question vous oriente vers les situations moyenne, bonne ou idéale. Commençons par chercher à savoir si vous êtes en situation moyenne ou au dessus (bonne ou idéale). Pour le savoir, il faut pouvoir identifier les éléments qu’il faudrait avoir (ou que vous avez déjà) pour être bien. Un certain nombre d’éléments déjà identifiés avec les citoyens vous sont proposés dans la colonne « situation bonne ». Cochez ceux qui correspondent à votre situation réelle. Si vous pensez à d’autres qui ne sont pas dans cette liste vous pouvez les rajouter. Une fois ceci fait, répondez la question posée dans la situation moyenne : « je n’ai pas ce qu’il faut pour être bien ». - Si c’est votre cas, vous cochez cette case et vous êtes donc en situation moyenne. Pour mieux comprendre ce qui vous permettrait de passer en situation bonne, vous êtes alors invité(e) à identifier en les entourant les éléments de la colonne en situation bonne qui vous vont défaut pour être bien. - Si ce n’est pas votre cas, vous ne cochez pas cette case et donc vous êtes en situation bonne ou idéale. Pour mieux comprendre ce qui est important pour vous pour que vous y restiez, vous êtes invité(e) à entourer parmi les éléments de la colonne en situation bonne que vous avez cochés, ceux qui pour vous sont indispensables pour être bien sur cette composante du bien-être.

Finalement si vous êtes en situation bonne ou idéale, comment savoir dans laquelle des deux vous êtes ? Allez dans la colonne situation idéale et cochez les élément qui vous concernent. En principe on considère qu’une personne est en situation idéale uniquement si elle a coché toutes les cases car toutes sont indispensables pour assurer la durabilité. Remarquez d’ailleurs que certaines concernent la durabilité vis-à-vis des générations futures. Par exemple je peux être bien en termes de logement et en être assuré par le fait que je suis propriétaire, mais si mon logement est fortement consommateur d’énergies non renouvelables, il est impossible de considérer que je suis en situation durable idéale !

2- Deuxième façon: partir des propositions

L’autre manière de répondre est d’aller directement aux propositions existantes sans passer par la partie haute du tableau et de cocher celles qui vous concernent. Vous pouvez alors ensuite mieux répondre à la première partie du tableau et ajouter d’autres propositions si nécessaire pour préciser cette situation.

Conclusion de l’exercice

Quelque soit la façon dont vous aurez opéré vous arrivez à la conclusion de l’exercice : pour la composante X du bien-être votre situation est bien identifiée parmi les cinq avec des réponses assez précises. Cependant il peut arriver que vous ne soyez pas d’accord avec cette conclusion. Il faut alors bien réfléchir aux raisons de votre désaccord.

  • votre désaccord peut porter sur le nom que l’on donne à chacune des situations. Cela peut vous déranger par exemple de considérer que votre situation est très mauvaise en termes de famille ou santé ou d’autres choses. Il faut alors se détacher du nom que l’on donne à ces situations, en les appelant par exemple A, B, C, D et E et raisonner sur leur signification, telle que précisée plus haut dans ce document et dans le questionnaire lui-même, et essayer de comprendre si vous êtes en désaccord avec leur signification et non leur dénomination.
  • Si votre désaccord porte effectivement sur la signification, c’est qu’il y a quelque chose qui manque dans le raisonnement : soit vous avez insuffisamment répondu à certaines questions, soit c’est la structure du questionnaire qui a un défaut. Vous comprenez qu’il est important de savoir dans quel cas de figure on se trouve. C’est pourquoi nous vous invitons à bien revérifier toutes vos réponses et voir s’il n’y a pas quelque chose que vous avez oublié ou un cas de figure qui vous concerne qu’il faut rajouter dans les réponses possibles.
  • Si la conclusion est que le questionnaire a un défaut, alors cette conclusion nous intéresse beaucoup car nous devrons pouvoir y apporter les corrections nécessaires. Donc merci de les transmettre aux enquêteurs. Par exemple concernant la composante « emploi » certains ont dit qu’on ne peut pas dire que quelqu’un qui n’a pas de travail est en situation mauvaise ou très mauvaise s’il ne souhaite pas travailler. C’est pourquoi suite à cette remarque nous avons introduit une question préliminaire à cet indicateur en demandant si la personne enquêtée a choisi de ne pas travailler ou si elle a besoin ou souhaite travailler. La réponse à l’indicateur ne concerne alors que le deuxième cas de figure.

Que peut-on attendre de cette enquête ?

Une connaissance individuelle, insérée dans une connaissance collective, partagée par le plus grand nombre

L’enquête, vous l’aurez sans doute compris à la lecture de cette note introductive, ne vise pas à simplement collecter de l’information à usage statistique. Elle a pour objectif essentiel de construire une vision commune du bien-être, élément indispensable à un processus de coresponsabilité pour le bien-être de tous, dans votre lieu de vie (la commune) et, plus généralement, sur la terre. En ce sens elle vise aussi à ce vous, comme personne enquêtée, ayez, grâce à cette enquête, la possibilité de construire (ou affiner) votre propre perception de votre bien-être personnel en vous inscrivant dans une logique de raisonnement qui est commune à tous ceux qui participent à cet exercice. De cette façon votre connaissance de votre propre bien-être peut vous être utile tout en alimentant une connaissance plus globale partagée par tous. C’est aussi une façon de vous permettre de devenir vous-mêmes acteur du processus car vous en comprendrez d’autant mieux le sens et les objectifs. Or si nous voulons construire une coresponsabilité de tous pour le bien-être de tous il faut que progressivement tous les habitants de la commune puissent se sentir, d’une manière ou d’une autre, partie prenante de l’exercice.

Trouver un certain plaisir dans l’exercice

Dans ce sens nous attendons que cette enquête suscite votre intérêt et vous procure si possible un certain plaisir et ne soit pas vécue comme quelque chose de pénible et fastidieux, mais plutôt comme un jeu de découverte par le raisonnement sur soi-même et sur sa relation aux autres et à la société. Dans ce sens elle doit être vue comme une aide à l’auto-perception, prenant une forme interactive, voire ludique. C’est pourquoi votre retour sur la façon dont vous avez vécu cette enquête nous intéresse également (voir dernière questions).

Faire le lien avec l’action

Par ailleurs pour que la connaissance ainsi construire ait un véritable impact sur la coresponsabilité il faut qu’elle ait une signification en termes d’actions à engager pour assurer le bien-être de tous. La structure même des indicateurs a été pensée dans ce sens, notamment en permettant d’identifier les situations très mauvaises qui demandent une attention particulière et en invitant à réfléchir sur ce qui est important pour être bien. Ainsi pourront se dégager des opportunités pour rendre la vie plus facile à tous en dégageant des ressources des éléments plus superflus au profit des vrais besoins pour que personne ne soit exclu et rejeté durablement dans le mal-être et que le bien-être des générations futures soit également bien pris en compte

Vous serez bien entendu invité(e) à participer au travail de réflexion à ce sujet à partir des résultats de l’enquête.

2- REALISATION DE L'ENQUETE

3- TRAITEMENT

4-CONSOLIDATION DES RESULTATS

5- RESTITUTION


Dernière modification de la page : Jeudi 09 janvier 2014 14:25:45 UTC